Voici 5 des gagnants les plus controversés de l’histoire des Oscars

Le triomphe d’Anora aux Oscars dimanche soir n’a pas fait l’unanimité, si bien que plusieurs cinéphiles n’ont pas hésité à qualifier le film de Sean Baker comme l’un des pires gagnants de l’histoire de la cérémonie. Voici cinq autres lauréats de l’Oscar du meilleur film qui prouvent que les membres de l’Académie peuvent aussi se tromper:
Coda (2022)
photo fournie par Apple
La gifle assénée par Will Smith au comédien Chris Rock en plein milieu de la cérémonie a été plus marquante que le gagnant de l’édition 2022 des Oscars. C’est en effet le très moyen Coda, une adaptation américaine de la comédie française La famille Bélier, qui est reparti avec l’Oscar du meilleur film cette année-là. Le long métrage produit par Apple a été préféré à des films de bien meilleure qualité comme Le pouvoir du chien et Drive My Car.
Le livre de Green (2019)
Photo courtoisie
Dès le lendemain de son triomphe, en mars 2019, cette comédie de Peter Farrelly qui raconte une histoire d’amitié entre un pianiste jazz afro-américain et son chauffeur blanc a immédiatement été qualifiée de «pire gagnant des Oscars de tous les temps» par plusieurs observateurs. Les cinéphiles se demandent encore pourquoi les membres de l’Académie n’ont pas plutôt récompensé le drame Roma, d’Alfonso Cuaron.
Argo (2012)
Photo WARNER
Avec Argo, l’acteur et réalisateur Ben Affleck a concocté un thriller d’espionnage amusant et divertissant, qui ne méritait toutefois pas de rafler l’Oscar du meilleur film. Surtout quand on sait que des films comme Amour, de Michael Haneke, et Lincoln, de Steven Spielberg, étaient aussi nommés cette année-là.
Crash (2006)
Photo courtoisie, Metropolitain Film
Qu’ont en commun Souvenirs de Brokeback Mountain, de Ang Lee, Munich, de Steven Spielberg, et Capote, de Benneth Miller? Ces trois excellents longs métrages étaient tous en lice pour l’Oscar du meilleur film en 2006. Pour des raisons qui demeurent incompréhensibles, les membres de l’Académie ont décidé de remettre le prestigieux prix cette année-là au très ordinaire Crash, un thriller convenu réalisé par le Canadien Paul Haggis.
Shakespeare in Love (1999)
Photo courtoisie
Un quart de siècle après son triomphe aux Oscars, les cinéphiles se demandent encore comment cette comédie romantique de John Madden a pu remporter sept prix. Moussé par une campagne promotionnelle orchestrée par nul autre que le producteur déchu Harvey Weinstein (lequel régnait alors en roi et maître à Hollywood), le film Shakespeare in Love a même été préféré au drame de guerre Il faut sauver le soldat Ryan pour l’Oscar du meilleur film.